Je me suis déguisé en sans-abri et je suis allé dans mon propre supermarché pour savoir qui méritait mon héritage, jusqu’à ce que quelqu’un me serre la main très fort. Je suis M. Morel, j’ai 90 ans et j’ai bâti une grande chaîne de supermarché à partir d’un seul petit magasin. Après le décès de ma femme, sans enfants, je me suis demandé qui méritait vraiment ma fortune. Pour le savoir, je me suis déguisé en sans-abri et je suis entré dans mon magasin phare. Les clients et même le personnel m’ont traité avec cruauté, oubliant que c’était moi qui avais tout construit. Juste au moment où j’allais partir, quelqu’un m’a serré la main très fort. Je me suis retourné pour voir qui c’était.

Un matin, Jacques Morel a enfilé des vêtements usés, salis volontairement, et s’est présenté comme un sans-abri dans plusieurs de ses magasins. L’accueil fut glacial : regards fuyants, remarques désobligeantes, et dans certains cas, des vigiles priant « poliment » de quitter les lieux.

Il était sur le point d’abandonner cette drôle d’enquête… jusqu’à ce qu’il entre dans un magasin en banlieue, où tout allait basculer.

Une rencontre qui change tout

Dans ce magasin, un jeune homme, Nicolas Perrin, l’a remarqué. Sans faire de vagues, il l’a discrètement conduit en salle de pause, lui a préparé un café et offert un sandwich. « Vous avez besoin de vous poser un peu ? », a-t-il simplement dit, avec une authentique bienveillance.

Ce geste simple, sans témoin, sans arrière-pensée, a touché Jacques Morel en plein cœur. Il venait de trouver la personne qu’il cherchait.