Je me suis déguisé en sans-abri et je suis allé dans mon propre supermarché pour savoir qui méritait mon héritage, jusqu’à ce que quelqu’un me serre la main très fort. Je suis M. Morel, j’ai 90 ans et j’ai bâti une grande chaîne de supermarché à partir d’un seul petit magasin. Après le décès de ma femme, sans enfants, je me suis demandé qui méritait vraiment ma fortune. Pour le savoir, je me suis déguisé en sans-abri et je suis entré dans mon magasin phare. Les clients et même le personnel m’ont traité avec cruauté, oubliant que c’était moi qui avais tout construit. Juste au moment où j’allais partir, quelqu’un m’a serré la main très fort. Je me suis retourné pour voir qui c’était.

Une décision inattendue

Ce soir-là, de retour chez lui, Jacques Morel modifie son testament. Son entourage ? Furieux. Certains membres de sa famille ont hurlé à la manipulation. Mais il était serein : il avait vu le vrai Nicolas.

Quand il revient quelques jours plus tard dans ce même magasin, habillé de manière impeccable cette fois, tout le personnel le traite avec respect… sauf Nicolas, qui le reconnaît mais reste égal à lui-même. Ni flagornerie, ni peur, juste un petit signe de tête complice.

Un passé assumé, un avenir engagé

Nicolas n’est pas un saint : il a un antécédent judiciaire datant de sa jeunesse. Mais lorsqu’il en parle, il le fait avec honnêteté. « Ce passage en prison m’a appris à respecter les autres… et à me respecter moi-même. »

Jacques Morel, loin d’être effrayé, se sent encore plus convaincu de sa décision. Mais ce qu’il ne savait pas, c’est que Nicolas allait lui faire une proposition encore plus généreuse.