Le soldat qui a porté son meilleur ami sur douze kilomètres

Ce jour-là, le soleil tapait si fort que même l’ombre semblait disparaître. Le sol, chauffé à blanc, renvoyait une chaleur étouffante. Pour les soldats en mission, c’était une difficulté supplémentaire. Mais pour les animaux à leurs côtés, c’était une souffrance réelle. Le compagnon du soldat – un chien courageux et fidèle – avançait comme à son habitude. Jusqu’à ce que chaque pas devienne une douleur.

Très vite, l’allure du chien change. Ses pattes, brûlées par le sol surchauffé, ne le portent plus. Il ralentit, hésite, puis finit par s’asseoir, tremblant, à bout de forces. Impossible de continuer. Le soldat, conscient du danger de s’arrêter, aurait pu choisir de l’abandonner. Mais c’était hors de question.

Le choix du cœur, au mépris de la fatigue

Alors, dans un geste d’une simplicité touchante, mais chargé d’émotion, il le prend dans ses bras. Ce n’était pas un petit chiot, mais un chien d’intervention, fort, musclé, entraîné. Porter cet animal sur plusieurs kilomètres, sous une chaleur accablante et avec tout l’équipement sur le dos, relevait du défi extrêmement difficile.