Je me suis déguisé en sans-abri et je suis allé dans mon propre supermarché pour savoir qui méritait mon héritage, jusqu’à ce que quelqu’un me serre la main très fort. Je suis M. Morel, j’ai 90 ans et j’ai bâti une grande chaîne de supermarché à partir d’un seul petit magasin. Après le décès de ma femme, sans enfants, je me suis demandé qui méritait vraiment ma fortune. Pour le savoir, je me suis déguisé en sans-abri et je suis entré dans mon magasin phare. Les clients et même le personnel m’ont traité avec cruauté, oubliant que c’était moi qui avais tout construit. Juste au moment où j’allais partir, quelqu’un m’a serré la main très fort. Je me suis retourné pour voir qui c’était.

Une richesse partagée avec le monde

Plutôt que d’accepter l’héritage personnellement, Nicolas suggère de créer une fondation. Ensemble, ils lancent la Fondation Morel pour la dignité humaine, dédiée aux personnes en difficulté : anciens détenus, sans-abri, jeunes en rupture.

En quelques mois, la fondation ouvre des banques alimentaires, crée des bourses, aide à la réinsertion. Une partie de la fortune de Jacques Morel devient une source d’espoir pour des milliers de vies.

Parce que parfois, la vraie richesse ne se mesure pas en euros… mais en humanité.